Un requiem arménien sera
disponible dès le 1er décembre 2014.
Résumé
Préface
Résumé
Chouchanig Chahbaghlian
est une jeune réfugiée arménienne de Marseille, de religion orthodoxe, qui se
convertit à la doctrine de l’Armée du Salut. Elle rencontre Albert Hodder, un
salutiste de la troisième génération dont les racines sont fermement plantées
en Angleterre mais qui aspire à servir Dieu au Congo belge. Les deux jeunes
gens se marient et fondent une famille tout en poursuivant leur vocation
religieuse en France, en Angleterre et au Canada, d'abord en tant qu’officiers
de l'Armée du Salut, puis comme pasteurs de plusieurs églises évangéliques à
Montréal et dans sa banlieue.
Leur fille Ruth
se détache de toute religion et fait sa vie à Winnipeg, dans les prairies
canadiennes ; c’est là que ses parents viennent la rejoindre après que Chouchanig
eut été atteinte par la maladie d’Alzheimer. Alors que le monde de Ruth heurte
de plein fouet celui de son père, elle part en quête d’elle-même à travers les
souvenirs de sa famille, qu’elle couche sur papier. Ce faisant, elle découvre de
nombreuses lettres et d’autres documents rédigés par ses ancêtres et parvient
ainsi à reconstituer l'histoire familiale tout en revendiquant son héritage arménien,
à la fois si riche et si chargé de chagrin.
Le lecteur
retrouvera à l’intérieur du microcosme très particulier de cette famille les
thèmes universels de la foi et de l'incrédulité, de la perte et de l'espoir, du
conflit entre l'identité et la mémoire culturelle. Il sera question aussi de la
complexité, pour nos familles et la société d’aujourd’hui, de soigner les
personnes qui souffrent d’un handicap.
Biographies
Biographies
Les essais de Ruth
Hodder ont été publiés aux États-Unis dans les revues académiques American Journal of Alzheimer’s Disease and
Other Dementias ; Illness,
Crisis & Loss ; et Journal of Loss & Trauma ;
ainsi que dans les journaux canadiens Globe
and Mail et Winnipeg Free Press. Un requiem arménien est la traduction de
son tout premier livre, qui a paru en 2012 sous le titre A Requiem, Armenian Style.
Après avoir mené à bien des études supérieures de lettres modernes (langues et littératures), et diplômé de l'École nationale des langues orientales (russe) à Paris, Jacques Traimond est retraité du secteur commercial ! Il est heureux d'avoir pu, par hasard et par amitié, renouer avec des disciplines qu'il n'avait jamais réellement abandonnées.
Licenciée en philologie romane de l’Université libre de Bruxelles, longtemps professeur de français, à présent lectrice et correctrice, notamment pour les éditions Lansman et la Revue Giono, Michèle Ducheny a mis en ligne un site consacré à « Giono et les peintres ».
Après avoir mené à bien des études supérieures de lettres modernes (langues et littératures), et diplômé de l'École nationale des langues orientales (russe) à Paris, Jacques Traimond est retraité du secteur commercial ! Il est heureux d'avoir pu, par hasard et par amitié, renouer avec des disciplines qu'il n'avait jamais réellement abandonnées.
Licenciée en philologie romane de l’Université libre de Bruxelles, longtemps professeur de français, à présent lectrice et correctrice, notamment pour les éditions Lansman et la Revue Giono, Michèle Ducheny a mis en ligne un site consacré à « Giono et les peintres ».
Préface
La version originale de ce livre a paru en octobre
2012 sous le titre A Requiem, Armenian
Style. J’en envoyai immédiatement quelques exemplaires à toute ma famille
en France car, même s’ils ne connaissent pas l’anglais, il me semblait normal
qu’ils en aient tous une copie, puisque l’histoire de nos ancêtres y est
racontée. Et puis, ça faisait tellement d’années que je leur disais que j’étais
en train de l’écrire, ce livre, il fallait bien que je leur prouve qu’il était
terminé… Quelques mois plus tard, je parlais au téléphone avec le cousin de ma
mère, Gilbert Varonian, lorsqu’il me dit en passant qu’un de ses copains à
Marseille était en train de le lui traduire.
- Comment ça… Pourquoi ?
- Ben, pour que je puisse le lire.
- Il traduit tout ?
- Je crois, oui.
- Mot à mot, ou il fait juste un résumé ?
- Je ne sais pas… Je te donne son numéro,
d’accord ? Tu pourras lui demander toi-même.
C’est ainsi que je pris contact avec Jacques
Traimond et que nous décidâmes de travailler ensemble à l’élaboration de la
version française du livre. Jacques étant de ce qu’on appelle « la vieille
école », il rédigea toute sa traduction à la main, se servant de la poste
pour m’envoyer le résultat de son travail, d’habitude par tranches de cent
pages. Chapitre par chapitre, je tapais le manuscrit à l’ordinateur,
j’apportais les révisions qui s’imposaient et, une fois satisfaite du résultat,
j’envoyais le fichier par courrier électronique à Michèle Ducheny, en Belgique
– cette dernière m’ayant offert, lorsqu’elle entendit parler de ce projet, de
s’occuper entièrement de la vérification de l’orthographe, de la grammaire et
du style.
Quelle belle expérience que ce travail
d’équipe ! Jacques, Michèle et moi sommes tous d’accord sur ce point et,
s’ils m’ont dit avoir trouvé ce travail agréable et intéressant à plusieurs
points de vue, je suis, quant à moi, ravie du résultat final. À vrai dire, je
crois sincèrement que le texte français est de meilleure qualité que le texte
original : non seulement il est mieux écrit, mais le fait d’avoir eu à le
retravailler m’a permis de corriger plusieurs erreurs de contenu. J’ai donc une
énorme dette de gratitude envers Jacques et Michèle. Mais ils ne sont pas les
seuls : le lecteur pourra retrouver directement dans mon récit les
contributions tout aussi importantes, et si uniques, de Joseph S., d’Arpi
Hamalian, et de Günter Krause. Sans leur aide, mon livre n’aurait jamais vu le
jour, ni en anglais ni en français.
J’aimerais profiter de cette occasion pour remercier
Claude et Michel Takvorian, qui m’ont donné l’autorisation de citer tous les
passages où leur père, Takvor Takvorian, parle de mes grands-parents dans son
roman Arménouch ; mon cousin
Patrick Walter, qui m’a permis de reproduire le texte de Gracieuse Christof
(voir Appendice II) dans son intégralité, ainsi que de me servir du tableau de
sa mère pour illustrer la couverture de mon livre ; et Rita Soulahian
Kuyumjian, Beatrice Mosionier et Verjine Svazlian, qui m’ont autorisée à citer
des extraits de leurs ouvrages.
Plusieurs membres de ma famille ont généreusement
partagé avec moi le résultat de leurs propres connaissances et de leurs
recherches familiales. Du côté de mon père, je voudrais mentionner en
particulier mes oncles Dick, Ken et Bob Hodder, ainsi que Nancy, la femme de
Bob ; le fils de Ken, mon cousin Ken junior ; Geoff Griggs, sa femme
Angie et leur fils Neil ; Mick Griggs ; Marion S. Walker ; Gaynor
Mulvey ; et Martin Samuels. Du côté de ma mère, un grand merci à mon oncle
André Chahbalian et sa femme, Marie-Jeanne ; mes cousins Jean-Pierre et
Philippe Chahbalian et la femme de ce dernier, Corinne ; Gilbert
Varonian ; sa sœur, Madeleine Roche ; Nariné G. ; et
Hrachik Ashughyan.
Je souligne directement dans mon livre le concours
de Guillaume Arabadjian, de Nadia Minassian Hamian et de Stephen Watson. Bien d’autres personnes cependant
ont contribué à mon projet, et de plusieurs manières. Je voudrais citer en
particulier Louise et Paul Adams, John Bentley Mays, Donovan Bergman, David
Carr, Helmut et Lydia Doerksen, Dora Dueck, Vera Fast, Paul Fortier, Cathy
Hodder, Kiki Klassen, Anahid Melikian, Robert Neimeyer, Steven Rosenberg, Susan
Roos, George Shirinian, Jean Tépélian et Anne-Marie Viret Grasset.
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